30 Avril 2019
Le Gévaudan. A ce nom, beaucoup ressentent immédiatement un long frisson dans leur dos. On pense immédiatement à la bête. La Bête du Gévaudan, ce monstre sanguinaire dont toutes les chroniques européennes parlèrent au 18ème siècle. C'est sur ses traces que je vous propose de me suivre en Lozère où plusieurs experts nous racontent cette terrible histoire dans un décor naturel fabuleux entre Margeride et Aubrac.
Alors, on y va ?
Pour vous mettre dans l'ambiance, cliquez d'abord sur le lien ci-dessous:
Voici le documentaire complet en vidéo cliquez sur la flèche au centre :
Les rafales de vents hurlent dans ce paysage grandiose de la Margeride, cette partie de l'ancienne région du Gévaudan.
Au sommet du donjon du château d'Apcher, les bourrasques me glacent et la neige se met à tomber.
D'un regard, j'embrasse la nature sauvage qui entoure le site.
J'essaie d'imaginer comment les lieux étaient entre 1764 et 1767.
Ces années où une bête féroce décapitait, égorgeait et dévorait les femmes et les enfants au détour d'un chemin, à l'orée d'un bois ou au beau milieu d'un pré.
Entre 80 et 120 victimes ont été recensées en à peine 3 ans.
Est-ce l'oeuvre d'un loup ? d'une hyène ? d'un homme ?
C'est la question que je me suis toujours posée. J'ai toujours rêvé de venir là, en Gévaudan, pour découvrir par moi-même cette terrible et fascinante histoire.
Là, j'y suis et je sais qu'au fil de mes rencontres, je vais en apprendre d'avantage.
Du haut de la tour du château d'Apcher
Le programme proposé par le Comité Départemental du Tourisme de Lozère qui nous invite, commence par Le Malzieu où nous faisons notre première étape.
Nous y rencontrons Jean-Noël Brugeron, maire et protecteur du patrimoine local. Il nous attend au sommet de la mairie, sur la tour de Bodon.
Le panorama sur la cité médiévale est beau en ce matin de printemps.
Cet ancien chef-lieu de la Baronnie de Mercoeur a conservé toutes les caractéristique d'un bourg fortifié avec ses tours, ses remparts et ses portes.
La mairie du Malzieu avec la tour Bodon - Avec Monsieur le maire - L'ancienne Tour des prisons domine la vieille-ville
Avant de visiter la ville, Monsieur le Maire nous emmène dans la salle du conseil municipal où il nous montre le registre du 18ème siècle où sont enregistrés, les naissances, les baptêmes, les mariages et les sépultures.
Sur une page qu'il a préalablement ouverte pour nous, se trouve consigné de l'écriture petite et fine du curé de la ville un premier événement:
"Ce jourdhuy onze février mille sept cens soixante cinq a été enterrée Marie Jeanne Rousset de Mialanettes en cette paroisse âgée d'environ douze ans qui avait été en partie dévorée le neuf du présent par une bête anthropophage qui ravage ce pays depuis près de trois mois. André Portal et Benoit Martin présents aud enterrement. Constans, curé."
Quelques pages plus loin...
"Ce treize juin mille sept cens soixante sept, a été enterrée Catherine Chautard, fille à Jean Chautard défunt et à Marie Poule femme de Bertrand Raoul des Couffours-hauts, en cette paroisse du Malzieu, agée d'environ neuf ans, qui fut dévorée hier par la bête féroce qui habite ce pays cy. Le Susd enterrement a été fait par nous soussigné en présence d'André Portal et de Pierre Verdier enterreurs habitants du Malzieu et autres qui n'ont su signer de ce enquis. Constans, curé."
Le canton compte une dizaine de victimes de la bête.
Premier contact avec la bête, enfin, plutôt avec ses victimes.
Ensuite, Monsieur le maire nous invite à la suivre dans la vielle-vile du Malzieu. Depuis plusieurs décennies, il sauvegarde, restaure et met en avant son patrimoine fabuleux de ce bourg fortifié. Hôtels particuliers, maisons remarquables sont à voir, la maison du gouverneur, l'ancien couvent des Ursulines, véritable petit bijou, les tours de l'Horloge et de Guet, tout un parcours à faire à pied en suivant le parcours historique du sentier du patrimoine. Pour un village de 740 habitants, Le Malzieu est hyper dynamique. Il y a de nombreux commerces, un office de tourisme et de nombreuses animations comme les médiévales qui se déroulent fin mai et où tous les habitants s'habillent en costumes d'époque et dans tout le village, il y a des démonstrations, des banquets, des parades...
Patrimoime historique de Le Malzieu
Les nombreux linteaux de portes ouvragés de maisons privées dans Le Malzieu
L'ancien couvent des Ursulines est un musée remarquable à visiter
En souvenir des attaques de la bête, la mairie a installé à deux endroits de la ville des statues qui rappellent les agressions du monstre envers la population.
L'une d'entre-elles, évoque le doute que les habitants ont eu sur l'identification de la bête. Des rumeurs ont couru sur le fait que cela aurait pu être un homme qui se déguisait en loup pour assouvir ses meurtres sanglants.
J'ai même lu dans certains ouvrages que certaines personnes ont eu peur de la manifestation d'un loup-garou...
Nous quittons Le Malzieu et prenons la route pour déjeuner au restaurant Le Rocher Blanc avec Bernard Soulier, écrivain et conférencier en Histoire, spécialiste de la bête du Gévaudan.
Après le (bon) repas, ils nous propose d'aller sur la commune de Saint-Alban, voir deux lieux où des attaques se sont déroulées.
Le Mas de la Vessière est le premier où nous nous arrêtons.
L'histoire est tragique.
A Saint-Alban, au Mas de la Veissière, le jardin où la bête a attaqué
Le 13 mars 1765, Jeanne Jouve est avec trois de ses enfants. Il est midi, il fait beau et bon, ils sont dans leur jardin devant la maison.
Son fils de 6 ans est devant elle, sa fille de 10 ans tient dans ses bras son autre petit frère qui a 14 mois. Jeanne s'apprête à rentrer dans leur maison.
Soudain un bruit de pierres qui s'écroulent.
Jeanne se retourne aussitôt et, horrifiée, découvre qu'une immense bête tient entre ses dents son dernier né que sa fille tente de sauver.
N'écoutant que son courage, la mère se jette sur la bête et la roue de coup pour la faire lâcher prise. La bête se rebiffe et renverse la mère qui se relève et se jette de nouveau sur le monstre. Elle le frappe avec des pierres, saute à califourchon sur son échine, et frappe de toutes ses forces. La bête se défend à coups de dents, à coups de griffe. La mère n'écoutant que son courage ne lâche rien et revient près de 10 fois sur la bête.
Désarçonnée, la bête lâche le dernier né, fait un bond, attrape l'autre fils et l'emporte par delà le jardin. La mère attrape une des pattes de la bête mais pratiquement à bout de force, est contrainte de lâcher sa prise.
Elle se relève et poursuit l'animal.
Les cris et le bruit de la lutte ont alerté ses autres fils qui venaient de rentrer le bétail dans l'écurie.
Son fils cadet âgé de 14 ans accourt avec son goupillon et son dogue. Le chien se rue sur la bête, le fils, tente de piquer la bête de sa pique mais celui-ci ne parvient pas à le faire entrer dans sa chair.
La bête lâche l'enfant qu'elle avait toujours dans sa gueule. Se redresse et s'enfuit. Le chien la poursuit.
L'enfant libéré se relève lui aussi et court vers les bras de sa mère. Son visage est lacéré. Son nez est emporté et les dents acérées du monstre ont ouvert des plaies profondes en plusieurs endroits.
On le pense sauf.
Malheureusement, le petit Jean-Pierre est mort six jours plus tard...
Louis XV qui entendra parler de cette terrible histoire, gratifiera la mère de 300 livres pour son courage. Mais la somme bien qu'importante ne replacera pas son fils perdu ni la terreur vécue qu'elle n'oubliera jamais.
Le combat de Jeanne Jouve pour sauver ses enfants de la bête du Gévaudan
A quelques kilomètres de là, toujours sur la commune de Saint-Alban, nous voici à La Chaumette, les anciennes terres des frères Marlet.
Le 1er mai 1765, un jeune vacher garde le troupeau devant la propriété. Vers 18h30, un des frères jette un œil par la fenêtre. Ce qu'il aperçoit le glace: la bête tapie s'apprête à attaquer le jeune gardien de vaches. Aussitôt, il alerte ses deux autres frères dont un est prêtre. Fins chasseurs, ils sortent armés de fusils et tandis que deux vont se poster un peu plus bas, le troisième s'approche de l'animal aux aguets.
L'un d'entre-eux tire et touche la bête qui roule à terre en hurlant. La bête se relève et fuit au moment ou un autre frère lui tire dessus avec à priori moins de succès.
L'animal saigne mais parvient à fuir dans les bois. Les trois frères la prennent en chasse mais un orage éclate et les contraint à renoncer à leur traque.
Ils préviennent le louvetier envoyé par le roi, le marquis Jean-Charles-Marc-Antoine Vausmesle Denneval. Celui-ci organisera une battue dès le lendemain matin en vain.
La bête bien que blessée n'est plus là et ce 2 mai, à 50 km de là, une nouvelle victime succombera égorgée par l'animal assoiffé de sang...
Au petit matin, nous reprenons la route dans le froid et dans la neige, comme le 2 mai 1765.
Nous nous rendons à Prinsuéjols au Château de la Baume plus au Sud de St Alban.
C'est un grand château massif de pierres grises.
Nous y sommes accueillis par Annie Paulet, gardienne des lieux avec son époux, chargée d'accueillir les visiteurs et les groupes afin de les guider dans cette exceptionnelle demeure.
Ce château appartient à la famille De Las Cases, originaire du Tarn, dont l’aïeul fut le mémorialiste et aide de camp de l’Empereur Napoléon 1er.
Durant la traque de la bête, les louvetiers du roi séjournèrent au château près duquel l'animal féroce avait été vu par en décembre 1764. Ils ne parvinrent pas à l’abattre et quand ils quittèrent les lieux, ils offrirent leurs fusils à leur hôte.
Au dessus d'un des fusils, on peux voir une épée forgée par les moines du village d'Aubrac pour permettre aux bergers de se défendre contre les agressions de la bête.
La légende raconte que si on ôte l'épée de son fourreau, un tache de sang, celui de la bête, teinte encore la pointe de l'arme.
Les fusils des louvetiers du roi au château de La Baume
Ce château à un intérieur tellement remarquable tant en mobilier ou décorations venus de Versailles du temps de Louis XIV, le Roi Soleil, et j'ai tellement adoré ce lieux, que nous y sommes revenus en fin d'après-midi ce jour-là, et je peux d'ores et déjà, vous annoncer un prochain reportage sur ce trésor que l'on appelle justement le Petit Versailles !!
Cette bête sanglante va terroriser durant plus de trois ans toute la population de la région. Des plus pauvres au plus riches, tout le monde tremblera; le bête n'épargnant personne car même une religieuse en fut victime.
Certains, dont plusieurs prêtres, y voyaient une force démoniaque tellement l'agressivité de la bête parait surnaturelle. L’Évêque de Mende, Gabriel-Florent de Choiseul-Beaupré, Comte du Gévaudan, réagit dès le début et lance un appel à la pénitence et aux prières ( de 40h durant 3 dimanches) en vain.
Tous, même les chasseurs et les louvetiers les plus aguerris ne savent cataloguer l'animal et emploie le nom de hyène pour le qualifier tant d'après les témoins, elle ressemble peu à un loup ordinaire.
Finalement, les hommes eurent raison de l'animal qui eût deux morts.
La première, le 20 septembre 1765.
François Antoine, Porte-Arquebuse du Roi, dépêché par le monarque pour mettre fin à cette sordide histoire abat un énorme loup, d'une taille exceptionnelle, dans les bois de l'Abbaye-Royale des Chazes. Celui-ci sera autopsié par François Boulanger, Maître Chirurgien de la Ville de Saugues. D'après le rapport, son estomac contenait plusieurs lambeaux de chair. Plusieurs victimes rescapées reconnaissent la bête. Celle-ci sera empaillée à Clermont-Ferrand et envoyée à Versailles pour être exposée devant le Roi.
Pour le souverain, la bête est vaincue et le chapitre sanglant du Gévaudan est clôt.
La bête tuée par François Antoine puis présentée au Roi à Versailles
Cependant, le 21 décembre 1765, Agnès Mourgues âgée de 11 ans, fut décapitée et en partie dévorée. Ses cris alertèrent d'autres bergers qui ne purent que constater les atrocités commises par l'animal.
Puis ce fut le tour de Jean Bergougnoux, 9 ans. Marie Bompard, 8 ans. Marguerite Lebre, 6 ans. Pierre Teyssedre, 8 ans...
Près de 2O autres victimes se succédèrent ainsi jusqu'au 17 juin 1767.
Le 19 juin, le jeune Marquis d'Apcher, Jean-Joseph de Châteauneuf-Randon âgé de 19 ans veut en finir avec cette bête immonde. Il organise a ses frais de nombreuses battues depuis le départ des troupes royales. Dès qu'il apprend le meurtre de Jeanne Bastide le 17 juin, il part à la nuit tombée avec une douzaine de chasseurs munis de torches sur les traces de la bête.
Vers 4h de matin, ils parviennent à la localiser. Les chasseurs se dispersent et sont placés à des postes d’affût. L'un d'entre-eux Jean Chastel se trouve à la Sogne d'Auvers. Le Marquis voit la bête suivie d'une autre plus petite tâchée de blanc. Un des chiens du marquis bondit sur le loup qui se retourne et le dévore. Les autres chiens se ruent alors à la poursuite des loups qui fuient.
Vers 10 heures du matin, ceux-ci se dirigent vers le poste de Chastel à l'orée des bois. Sorties de la pénombre de la forêt, les bêtes marquent un instant d'arrêt. C'est le moment que choisi Jean Chastel pour tirer sur le plus gros animal. La Bête pousse un grand hurlement et s'écroule tandis que la louve s'enfuit.
Une autopsie sera alors faite et le rapport conservé aujourd'hui aux Archives Nationales parle d'un animal "qui nous a paru être un loup mais extraordinaire et bien différent par sa figure et ses proportions des loups que l'on voit dans ce pays.(...) cet animal n'a des ressemblances avec le loup que par la queue et le derrière (...) Sa tête comme on le verra par les proportions suivantes est monstrueuse (...)".
Un os qui semble être le haut d'un fémur d'enfant sera tiré des entrailles de l'animal.
Stèle hommage à Jean Chastel qui tua la bête du Gévaudan et procès verbal sur l'autopsie de la bête
Depuis lors, plus aucun meurtre ne fut commis. La bête gardée trop longtemps par le Marquis fut tout de même envoyée au Roi. Mais mal préparée, elle pourrit avant d'arriver à Versailles et dû être enterrée aussitôt arrivée.
Cette deuxième bête tend à montrer qu'il n'y avait peut-être pas une mais plusieurs loups dévoreurs. Comment des loups pourtant très craintifs vis a vis de l'homme pouvaient le traquer et l'attaquer ainsi ?
Pour Bernard Soulier, d'après le comportement et surtout le descriptif, cela ne pouvait être que des loups hybrides. Il était fort courant à cette époque que les louvetiers face accoupler leur chien-loup avec des loups sauvages afin de créer des hybrides aussi forts qu'eux pour pouvoir les chasser. Agressifs ces hybrides qui n'avaient donc pas peur de l'homme pouvaient se mettre à le chasser, ce qui peut expliquer certaines attaques d'alors et surtout les abominations commises par "la Bête du Gévaudan".
Le loup continue à faire peur et sa reconquête des forêts françaises effraie de nos jours la population qui se met aussitôt à le traquer pour l'exterminer.
Pour mieux comprendre l'animal et pour terminer l'enquête, je me suis rendu au Parc des Loups du Gévaudan où Audrey Prucca-Macchi nous accueille.
Cette scientifique a longtemps étudié les loups sur le terrain un peu partout dans le monde et après avoir fait un stage au parc animalier, y est restée pour y travailler.
Ce parc est vraiment génial car on peut approcher les animaux de très très près. J'en avais des frissons !!
Le parc permet sur tout un parcours à pied, d'observer plusieurs meutes qui représentent 5 sous espèces de loups: Loups du Canada, loups de Pologne, Loups de Sibérie, de Mongolie et de l'Arctique.
Nous suivons Audrey qui fait plusieurs visites commentées par jour où elle explique toutes les caractéristiques des différents loups présents dans le parc.
Pour le plaisir de tous, elle fait approcher les animaux au plus près de l'auditoire en leur donnant quelques morceaux de viandes.
Qu'est ce que les loups sont beaux !!
Nous parlons ensemble de la ré introduction du loup en France et en Occitanie. Elle nous explique que ces loups viennent d'Italie où il y a près de 2000 bêtes. Près de 500 sont en France, soit en transit vers l'Espagne, soit bien installées comme autour des Alpes. Si j'ai bien compris, une trentaine sont en Occitanie. C'est peu et c'est beaucoup à la fois.
Comme elle me l'explique, il n'y a pas matière à avoir peur. Le loup qui a une peur innée de l'homme ne chasse que les quadrupèdes et il est fort compliqué de le croiser.
S'il y avait des attaques, avec les moyens de communications que nous avons aujourd'hui, nous le saurions instantanément et un scandale éclaterait aussitôt repris par tous les médias...
Loup occidentalis -Canada / loup de Pologne / loup arctique / louveteau de Mongolie Photos : A.Prucca Macchi / S.Macchi Parc Les loups du Gévaudan
Ma quête s'arrête là, au parc des Loups du Gévaudan, heureux et troublé à la fois.
Heureux d'avoir pu découvrir pour la première fois la Lozère et ses paysages grandioses et changeants entre la Margeride et l'Aubrac.
Heureux d'avoir rencontré des gens formidables tout au long de notre périple.
Mais troublé par cette histoire sanglante qui hante encore notre mémoire collective. Et si notre peur du loup venait aussi de cette histoire ?
De nombreux films, livres, thèses et antithèses, documentaires ne cessent de paraître depuis le 18ème siècle, mon reportage en est la preuve.
Même si les témoignages de l'époque portent à confirmer qu'ils s'agissait d'un ou plusieurs loups hybrides, une part de mystère reste sur cette ou ces bêtes aux mœurs sanguinaires qui hantent encore nos cauchemars.
La nuit tombe sur le Gévaudan. Il est temps de rentrer. Nous longeons les forêts sombres au crépuscule.
Un frisson me parcours une dernière fois le dos.
Et si on nous observait encore ?
Un très grand merci au Comité départemental du Tourisme de la Lozère pour son invitation et plus particulièrement à Elsa Guérin pour nous avoir organisé ce fabuleux séjour.
C'était ma première fois en Lozère. Je m'en souviendrai toujours.
L'hôtel-restaurant des Voyageurs** (Logis)
En plein cœur du village médiéval de La Malzieu "perle de la Vallée", j'ai beaucoup aimé cet hôtel-restaurant, à l'accueil souriant et sympathique où nous nous sommes posés et reposés. La table est parfaite !! Après une mise en bouche faite d'une queue de gambas flambée au cognac sur un taboulé maison très efficace, Justin s'est régalé d'un médaillon de veau cuit à la perfection avec ses légumes de saison (et il a aimé le salsifis). Tandis que plus gourmand, je me suis octroyé le menu à 22€ (hyper copieux) avec en entrée une salade paysanne composée de salade verte, tomates, pommes de terre, noix, jambon cru, d'un œuf poché et ses mouillettes au beurre. Puis la cassolette de tripes façon grand-mère. Une vraie tuerie !! Cela ne se fait pas mais j'ai saucé avec du pain jusqu'à la dernière goutte !!! Pour dessert Justin a pris des macarons glacés à la myrtille et pour moi crème brûlée au thé et au coquelicot. Nous nous sommes régalés.
Les chambres sont plutôt simples. Nous avons eu une chambre supérieure très confortable avec même un petit balcon fermé au prix très raisonnable de 60€ en basse saison (70€ en haute saison)
Hôtel des Voyageurs** Avenue Saugues 48140 Le Malzieu-Ville Tél. 04 66 31 70 08 https://www.lozere-hotel-voyageurs.comLe logis Hôtel des Voyageurs à Le Malzieu-Ville
Chambres et table d'hôtes La Borie de L'Aubrac 4 épis Gîtes de France
Cette fabuleuse adresse est mon coup de cœur de ce séjour de par la bâtisse et par ses propriétaires. Commençons par la maison. Cet édifice centenaire a été restauré de façon très contemporaine de mains de maîtres par des artisans locaux dirigés par Pat (Patricia mais elle n'aime pas qu'on l'appelle comme ça) et Laurent. C'est très zen, et on si sent tellement bien !!! Tout est harmonieux, les couleurs, les matériaux, la décoration. Nous sommes vraiment dans le haut de gamme de bon goût. Les chambres sont spacieuses, belles où tous les détails ont été pensés pour rendre votre séjour des plus agréables: fauteuils, coussins fermes et moelleux, chauffage au sol, double vasques séparées (avec coton, savon, sèche cheveux...) Dans chaque chambre, un merveilleux tableau fait l'admiration de tous : la vue. Une vue superbe sur la nature sauvage et aride de l'Aubrac qui s'étale à perte de vue et se termine par les montagnes (enneigées durant notre séjour). Parlons de la table. C'est une véritable table d'hôtes que tous les convives partagent. Après avoir pris l'apéritif fait maison en commun, afin de mieux faire connaissance, un délicieux menu unique nous est servi par Laurent - c'est aussi lui qui cuisine et avec quel talent ! - Laurent met en avant les producteurs locaux et les bonnes recettes du coin. Le menu de ce soir-là a fait l’unanimité et bien que très copieux, nous nous sommes tous resservi par gourmandise... Il faut dire qu'avec son épouse, ils ont tous deux travaillé en hôtellerie haut de gamme (et ça se ressent). Leur gentillesse n'a d'égal que leur soucis de vous être agréable et de tout faire pour que votre séjour soit un vrai plaisir. Et ce fut le cas ! Nous avons adoré et nous attendons les beaux jours pour retourner voir cette merveilleuse adresse lovée dans son paysage de carte postale. Dernière info qui a son importance, ne pensez pas que cette adresse soit hors de prix, loin de là ! les tarifs sont à partir de 100€ la nuit pour deux personnes, petit-déjeuners inclus ! Alors, il ne tient plus qu'à vous de vite réserver quelques nuits de bonheur dans cette adresse magique.
La Borie de L'Aubrac La Grange des Enfants 48260 Nasbinals Tél. 04 66 45 76 97 https://borie-aubrac.com/Le Rocher Blanc
Je n'ai jamais vu un restaurant à la décoration si poussée !! Chaque pièce a son style, du bar de l'accueil aux salles de restaurant. Il y en a pour tous les goûts, et j'ai vraiment aimé ! Bon accueil, bon service. La carte est appétissante et on ne sait que choisir... Après une mise en bouche avec de la truffe (huuuum), nous nous sommes régalés du menu du terroir. Truite fumée et sa crème de moutarde à l'ancienne, puis langue et sa sauce aux câpres pour moi. Poissons et volaille pour Justin et Bernard Soulier qui déjeunait avec nous. Pas de dessert pour moi mais j'en connais qui n'ont pas refusé...
Logis Hôtel Brunel - Le Rocher Blanc 32 rue du Gévaudan La Garde 48200 Albaret-Sainte-Marie Tél. 04 66 31 90 09 http://www.lerocherblanc.com/Restaurant L'Ousta Bas
Aménagé dans les anciennes cuisines de l'ancien relais de poste ouvert en 1805 et qui ont peu changées. Ce restaurant semble resté " dans son jus". La grande cheminée d'époque diffusait une chaleur réconfortante lors de notre venue. Peu de tables car la salle n'est pas très grande et du coup, les gens ne parlent pas trop fort ce qui est très appréciable. On y déguste les plats typiques du pays cuisinés par Hélène tandis que son mari Denis est en salle. Tranches de saucisses sèches en amuse bouche (mon péché mignon). Je me régale d'une soupe d'ortie, d'une saucisse de pays grillée de chez J.M. Gravil et pour finir du dessert local, la coupetade maison à la crème anglaise. Le pain était lui aussi excellent !
Restaurant L'Ousta Bas Couffinet 48130 Aumont-Aubrac Tél. 04 66 42 87 44 http://oustabas.free.fr
Les Médiévales du Malzieu 2019, du 30 mai au 02 juin 2019
Pour cette 8ème édition des Médiévales du Malzieu, le thème retenu est celui des mythes et de la religion. Au détour des ruelles de la cité Médiévale du Malzieu, vous pourrez assister à de nombreux spectacles et déambulations : musique, théâtre, humour, art du cirque et jonglerie. En tête d'affiche, se tiendra un grand spectacle de feu par la compagnie "Les Frères Lumières / Armées des Maures", vendredi et samedi soir (payant). Vous retrouverez également comme chaque année ses parades, sa pièce de théâtre, ses démonstrations de vieux métiers, ses campements médiévaux, son tournoi d’archerie, son marché, ses jeux, son parcours d'activités pour les enfants et ses tavernes... Spectacles et animations gratuit sauf les spectacles de feu. Parking gratuit. Brochure gratuite. Camping du Malzieu ouvert durant la fête.
Texte : Comité Départemental du Tourisme de Lozère
Mythe et religion - Les Médiévales du Malzieu
Les Médiévales du Malzieu sont un rendez vous incontournable pour tous les amateurs médiévistes et familles autour de l'époque médiévale en Lozère, au Malzieu ville
Venez télécharger ici en toute tranquillité la Gazette de la Bête, magasine gratuit et retrouvez tous les numéros depuis le premier en 1998 jusqu'au dernier en 2018.
http://www.labetedugevaudan.com/pages/lieux/gazettes_01.html
Pour vous procurer le livre de Bernard Soulier qui sert de référence:
Romans et essais : SUR LES TRACES DE LA BÊTE DU GÉVAUDAN ET DE SES VICTIMES
SUR LES TRACES DE LA BÊTE DU GÉVAUDAN ET DE SES VICTIMES Romans et essais Nouvelle édition.
Bienvenue au Scénovision de Saint Alban - La margeride à la folie
Le Scénovision de Saint Alban, est un parcours-spectacle en 3 salles qui vous immergera dans l'histoire d'Auguste, le facteur de Saint-Alban, à la veille de son départ à la retraite. Vivez avec...
Bienvenue sur le site du Château de la Baume
Situé en lozere et Construit en 2 parties, le Château de la Baume, surnommé le " petit Versailles du Gévaudan ", surprend par un intérieur richement décoré contrastant avec l'aspect défensi...
Les Loups du Gévaudan : Le plus Grand Parc à Loups d'Europe
Le parc des Loups du Gévaudan vous invite à découvrir le loup, un animal mythique. A travers des visites guidées, découvrez en famille les 5 sous-espèces.
Vidéo et photos (sauf mention contraire) : Justin BONNET
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Passionné par le patrimoine, l'Histoire et surtout les personnes qui en font parti, mon grand plaisir c'est découvrir encore et encore et partager mes découvertes....
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